Cette rubrique, comme tout le reste du site va subir de profondes modifications dans les prochaines semaines... tic... tac...
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Répondre Pseudo : Nounous
Bonjour,
J’ai conscience que ma question peut être hors propos vu les considérations actuelles mais j’ai une petite question d’ordre personnel :
J’ai 24 ans et suis diplômée cet été, j’aimerais également devenir maman d’ici 2 ans et je voulais savoir comment cela se passer ? Va -t-on simplement cesser d’avoir un salaire et continuer de verser une rétrocession à partir du moment ou l’on n’en peut plus travailler ?
L’école ne nous apprend’ rien sur la vie post diplôme et je vous avoue que c’est un sujet qui m’angoisse un peu,
Merci à tout ceux qui prendront le temps de me répondre
Pseudo : NaM
j'ai toujours été assistante avec rétrocession pendant mes grossesses (3 pour infos, oui je sais j'ai pas compris à la 1ère).
Tu n'as droit qu'à une allocation forfaitaire de grossesse qui te sera allouée au 7ème mois de grossesse payée en 2 fois (le montant actuel m'est inconnu) . Je te conseille dès la sortie du DE de te prendre une assurance perso de complément car tu n'es pas à l'abri d'une grossesse patho ( bien regarder le contrat d'assurance avant car certaines ne prennent pas la grossesse patho en charge ou difficilement) . Selon ton contrat d'assistanat collaboration tu n'as pas à payer la rétrocession (bien le vérifier avant de signer ton contrat et bien le faire noter si ça n'est pas noté). Pas de rentrée d'argent bien sûr , ton remplaçant si tu en as un reverse la rétro à ton titulaire. Pour info, pour ma dernière grossesse j'étais dans une petite ville et je n'ai jamais trouvé de remplaçant , mes titulaires n'ont pas absorbé ma patientèle, le redémarrage a été très compliqué financièrement. Prévoir de la trésorerie, parce que heureusement que mon mari est salarié, c'était vraiment galère et à la 3ème je me suis octroyée un congé mater de 6 mois. Pour ton arrêt tu t'arrêtes quand tu veux sachant que tu touches zéro la boulette à part cette allocation.
Perso j'ai travaillé pour mes 3 grossesses jusqu'à 9 mois de grossesse (la 1ère arrêt le 27 avril- naissance le 9 mai, la 2è arrêt le 31 mai pour menace d'accouchement préma avec IJ de 15j et naissance le 12 juillet et la 3ème arrêt le 24 juin pour menace d'accouchement préma , pas d'IJ rien eu droit -naissance le 21 juillet) .
Travailler enceinte si tu n'as pas de problème de santé c'est faisable, je faisais visites à domicile et cabinet à mon rythme mais c'est faisable. Je ne faisais plus les levers à domicile .
Reprendre quand ton bébé a 2 mois, je l'ai fait, c'est nul à chier. J'étais malheureuse, ma fille aussi, j'ai très mal vécu cette période, elle a été en psychothérapie 2 ans vers l'âge de 8 ans et forcément ça en faisait partie (il n'y avait pas que ça).
Donc mon seul conseil pour une jeune diplômée qui veut avoir un bébé: bien définir TES priorités (et pas celles des autres) bien savoir que TOI tu as envie de faire et pas faire. Après quand tu sais ce que tu veux et ce que tu ne veux pas, toutes les situations sont possibles puisque tu auras adapté ton travail à tes envies.
N'oublie pas que actuellement les kinés qui font les domiciles sont très recherchés, donc si tu n'as pas envie de te coller un titulaire sur le dos, tu peux t'installer à ton compte et faire uniquement des dom. Tu te feras vite ton réseau de médecins et de confrères/ consoeurs sur qui tu peux compter pour gérer une grossesse. Tes patients tu les briefes," je vous prend en charge sachant que de telle date à telle date je ne suis pas disponible pour congé mater- à prendre ou à laisser". La pénurie de kinés qui font les dom est telle que les patients acceptent en général. Avec mes consoeurs c'est ce qu'on faisait on se remplaçait mutuellement (sans rétrocession entre nous) pour gérer nos patients à domicile et on se soutenait en cas de coup dur (bébé malade ou autre) ou les vacances tout simplement.
Pseudo : Victory
Salaire/rétrocession ne vont pas ensemble ...
Si tu es salariée, tu seras en congé maternité avec les avantages des salariés.
Si tu es libérale, tu pourras toucher une indemnité également, proportionnellement moins intéressante je suppose que celle des salariés. Comptes-tu abandonner tes patients pendant ta maternité ? Si non, cela veut dire que tu auras un remplaçant. Si tu es assistante avec une rétro 80/20, tu feras la même rétro avec le remplaçant : il te verse 20 que tu reverses au titulaire, et toi, tu ne gagnes rien. Si tu es titulaire, tu garde la rétro de 20 qui ne te suffira pas à payer tes charges (l'urssaf et la carpimko ne s'arrêtent pas parce que tu es en congé mat, et avec le décalage N+2, cette année-là te coûtera très cher.)
Bref, si tu veux vraiment avoir un enfant dans les 2 ans après avoir eu ton diplôme, va en salariat. Ou bien il faut avoir de la trésorerie derrière.
Pseudo : Yves MKDE
Bonjour Nounous,
C'est super d'avoir une nouvelle consoeur et en plus qui veut devenir maman qui est la plus belle chose au monde pour moi.
D'après votre question vous voudriez travailler en libéral comme assistante si j'ai bien compris. Attention à la rédaction de votre contrat d'assistanat. Il est possible que ce soit à vous de trouver un remplaçant qui bien sûr ne sera pas bénévole. Il touchera donc ce que vous touchiez à votre place et la rétro sera prise sur son chiffre d'affaire donc zéro revenu pour vous pendant votre arrêt dont en plus vous ne pouvez précisément définir les dates de début et de fin. Ce n'est pas ce que va vous donner la CAF pendant ce temps là qui représente une misère qui ne pourra donc pas s'appeler revenu de substitution. Il vous faudra continuer à payer les charges type CARPIMKO et URSSAF qui sont peu chères les années 1 et 2 mais excessivement chères les années suivantes (et j'espère qu'il y aura plusieurs bébés). En plus en libéral trouver une remplaçante pour un congé maternité est quelque chose de très difficile, allez voir du côté des petites annonces de ce forum et regardez par vous même pour vous en rendre compte. Bref être enceinte en libéral est une grosse galère mais ne renoncez pas non plus à la maternité. Question annexe, aurez vous toujours votre assistanat au retour de maternité ?
En salariat la chose est beaucoup plus simple et tranquille car il y a les congés maternités qui sont prévus par la loi et votre poste est conservé, vous continuez à percevoir votre salaire, vous pouvez avoir des congés pour éducation de jeunes enfants, etc ... Il est donc beaucoup plus simple si vous avez des envies de maternités d'avoir un poste salarié. C'est ce que je conseille à toutes nos jeunes consoeurs. C'est une forme de sécurité.
ET je vais encore être traité de sexiste avec mes propos.
Pseudo : Clem
Bonjour.
Si tu es sur un poste libéral pendant ta grossesse, tu as droit à des indemnités de la sécurité sociale pendant ton congé maternité. Il y a des indemnités journalières comme pour un arrêt maladie + l'allocation forfaitaire de repos maternel versée en 2 fois. J'ai pu bénéficier cette année, pour un premier enfant, de 16 semaines de congés (6 avant la naissance et 10 après). J'ai touché de la sécurité sociale 55 euros par jours + 2 fois 1700€ en gros.
Si tu es assistante tu continues à verser ta rétrocession au titulaire, tout comme tu continues à payer tes charges si tu es titulaire. En général une kiné en congé maternité se fait remplacer. Ton remplaçant te verse donc une rétrocession qui peut couvrir tout ou partie de celle que tu dois au titulaire (ou tes charges).
Tu devra donc anticiper la recherche d'un remplaçant pour assurer la continuité des soins aux patients et percevoir une rétro, et te préparer à une baisse de revenus selon ce que tu gagnais avant.
Il faut aussi te renseigner sur les prévoyances, qui peuvent compléter tes revenus, surtout si tu dois être arrêté plus tôt (voir beaucoup plus tôt) que prévu. De préférence pas à la dernière minute car il y a je crois un delai avant que la prévoyance ne te couvre.
Pseudo : NaM
Non Yves c'est une réalité. En libéral avoir des enfants c'est faisable mais galère, faut juste le savoir. J'ai fait le choix de rester libérale pour mes grossesses et pour la suite car mon expérience personnelle de salariat à l'hôpital ne m'a pas convenu du tout. Mais c'est personnel.
Faut tomber sur des bons titulaires (ce que j'ai eu) on s'entendait bien, et ils m'ont laissée me gérer comme je le voulais à faire les horaires que je voulais pour pouvoir m'occuper de mes enfants. C'est sûr que financièrement c'était pas le pérou mais ça me suffisait pour ma famille et moi tout en me laissant me gérer à ma guise.
Actuellement vu le coût de la vie et le montant d'une séance de kiné, c'est sûr qu'il faut y réfléchir comme il faut!
Pseudo : Yves MKDE
Merci NaM, pour une fois ou une femme ne me traite pas de sexiste pour mes propos. J'ai tenu plusieurs fois ce discours avec des stagiaires et aussi bien les stagiaires que les confrères ou consoeurs (salariés la plus part du temps) m'ont traité de sexiste. Encore une fois merci, mais je me rend compte que les autres réponses apportées par des femmes ressembles à la mienne.
Pseudo : NaM
le système libéral pour une femme en France est sexiste. Ce n'est pas de le constater qui fait de toi ou de moi des sexistes! C'est le système.
le monde du travail pour une femme est sexiste, quoiqu'on en dise, même en salariat. J'ai des copines qui sont salariées à Eurocopter , à compétences égales elles touchent 25% de moins, c'est sexiste.
Mes 3 enfants sont des filles, elles sont briefées depuis qu'elles sont petites, ce monde est sexiste. La bataille est loin d'être gagnée pour que nos salaires à compétence égale soient identiques, donc les filles à vous de changer ce monde si vous le pouvez, moi perso je n'ai pas réussi.
Pseudo : Nounous
Merci infiniment à vous tous pour avoir pris le temps de me répondre.
J’ai effectivement prévu de commencer en libéral du fait d’un gros crédit sur le dos et je envisage pas de salariat pour le moment. Je comprend donc bien que mon issue n’est pas glorieuse haha
Juste quelques questions : si en assistanat je ne trouve pas de remplaçant (fort probable considérant la ou je compte travailler) j’aurais à payer une rétro malgré tout ?
Y aurait il un moment idéal ? Peut être est encore trop tôt’ pour envisager une grossesse ?
Je suis perdue et cela m’angoisse, j’aimerais m’y preparer du mieux que je peux même si Cela signifie que je dois travailler 60h par semaine pour « couvrir mes arrières » financièrement...
Pseudo : gv
24 ans diplomée 2020 et un gros credit sur le dos???????
gros?? comme gros???
hmmm
Pseudo : Geo_la_fripouille
Beaucoup de choses ont déjà été dites donc je ne vais pas paraphraser.
Tout d’abord, pourquoi serait-il trop tôt pour une grossesse, tu diriges ta vie comme tu l’entends.
En effet en libéral : pas de travail = pas de rémunération.
Si tu travailles beaucoup dès le début, gare aux impôts sur le revenu dès la 2eme année ! Ne dépense pas tout ! Et gare aux charges d’Urssaf et CARPIMKO qui ne sont que forfaitaires au tout début et donc très faibles et grossissent après.
Pour la rétro, tout dépend du contrat que tu signes. Si tu payes une rétro sur les actes effectués eh bien si tu ne fais pas d’actes tu ne payes pas. Mais certains cabinets fonctionnent avec une rétro fixe quelque soit ton activité. A toi de voir et d’en discuter.
Par exemple : si tu as 20% de rétro.... et que durant ta grossesse tu trouves un remplaçant avec qui tu as fait un contrat avec 20% de rétro aussi (car c’est bien toi qu’il remplace et non le titulaire), dans ce cas, tu ne feras aucun bénéfice, ça sera transparent pour toi. Mais si tu trouves un remplaçant avec 25%, tu gardes 5%. (Bien insuffisant pour vivre).
Pseudo : Nounous
Bonjour,
Oui le crédit de l’école 9000€ lanneé pendant 4 ans et un crédit pour mon permis de conduire donc j’en suis à 37.500€...
Je ne comprend pas comment ma seule issue ne devrait elle pas être de travailler h24 pour ET rembourser mon prêt ET faire des économies pour quand je serais arrêtée lors d’en mes grossesses.
Je n’ai pas vraiment le choix visiblement sachant que je commence en tant qu’assistance avec une rétro de 30% et des charges’ de 50%...
Pseudo : Geo_la_fripouille
Bon courage dans tous les cas.
Des écoles à 9k euros l’année... c’est dingue. Tu n’as sûrement pas pu aller dans une école publique. C’est un éternel débat.
Et ta future rétro, la France regorge de kinés qui cherchent un assistant pour 20%... voire moins dans certaines zones.
Pseudo : Geo_la_fripouille
Par ailleurs... tu n’auras pas des charges de 50%+30% de rétro... car là en effet change de métier.
Tu auras globalement des charges de 50% (tout compris)... Mais ces charges dépendent de ce que tu as comme frais pro. Au départ ils seront faibles car les charges obligatoires sont forfaitaires.
Évite peut être des le départ d’acheter énormément de choses en pro, ou de te lancer dans une formation coûteuse.
Pseudo : Nounous
Justement à ce propos j’avais une question, on m’a toujours dit : les deux premières années tu n’as quasiment aucune charge à payer et c’est au bout de 2 ans globalement qu’on met 50% de côté pour l’ensemble des charges.
Et récemment on m’a dit qu’en fait non, ce n’était que partie remise et que c’est bien 50% dès les débuts mais qui ne sont du qu au bout de 2 ans...donc 50% à mettre de côté des le premier salaire.
Qqn peut il m’éclairer ?
Pseudo : Geo_la_fripouille
Tu auras globalement 50% de charges (=frais à payer pour ton activité pro). Ce taux varie en fonction de pleins de choses... Au début tu n’auras que peu de charges obligatoires (urssaf, CARPIMKO) car c’est un forfait donc effectivement t’es charges représenteront moins de 50%...
Donc je te conseille vivement de ne garder pour toi que 50% au départ même si ton bénéfice représentera (estimation) que 25% de ton chiffre d’affaire.
Exemple :
1er année = CA 50k euros ——— frais pro 10k euros. Bénéfice 40k euros. Mais laisse 50% de réserve.
2eme année (voire 3eme) = CA 70k euros ——— frais pro 40k euros. Bénéfice 30k euros. Mais tu avais de côté donc tu peux continuer à utiliser 50% de ton chiffre d’affaire.
Tout ça n’est qu’un exemple.
Pseudo :
Il faudrait en effet mettre de côté tout de suite.
Si tu veux faire un bébé dans environ deux ans, et que tu veux t'en occuper un peu (cela veut bien dire que tu ne travailleras pas H24!), dans la mesure où la pandémie risque de nous faire tirer la langue par rapport au travail (je ne parle même pas du problème de la kinésithérapie qui se fait bouffer de toutes parts...), et vu le prix moyen de la séance en libéral qui n'évoluera jamais avec la dette que nous sommes en train de nous offrir, surtout, ne pas aller en libéral après ton diplôme: de toute façon tu ne pourras pas beaucoup travailler même si c'était ton souhait, sauf région très sous- dotée, sauf à reprendre le cabinet d'un kiné qui bossait bien et part en retraite.
Tu as le problème de ton emprunt: il est fait, il n'y a pas à discuter, sauf que le jeu du travail n'est plus du tout le même aujourd'hui.
Je vais me permettre de te conseiller:
- J'ai élevé mes enfants en travaillant 55-58 heures par semaines, deux semaines de vacances par an. Tout s'est bien passé car ils avaient une super nounou et on était au maximum avec eux le week end (ça veut dire pas de fêtes avec les copains, pas de sorties ou congés sans eux; c'était normal pour moi car je les ai eus à plus de 40 ans, j'avais déjà de la bouteille par rapport aux copains, et avais tout bonnement tourné la page).
Je n'avais pas le choix de toute évidence, car je payais mon cabinet, traites obligent!
- Ton prêt t'oblige à faire rentrer l'argent. Tu peux étirer le prêt, mais c'est pas drôle de vivre petit pendant plusieurs années si tu es salariée. En attendant, il y a des millions de gens qui vivent ainsi et encaissent leur situation.
- ta grossesse peut attendre, même si ton souhait est très fort, tu n'as que 24 ans! et ainsi tu pourras payer ton emprunt en libéral ou salariat, selon que tu pourras travailler beaucoup ou non,et ensuite tu seras sereine pour une vie qui conjugue travail et famille.
Il est vrai que tous nos raisonnements sont aujourd'hui bousculés, c'est ce que je dis à mes enfants de 14 et 15 ans qui ont du mal à comprendre leur changement de vie: école, colonies de vacances, rencontres avec les copains.
Et pour nous aussi adultes, professionnels, tout nos raisonnements sont chamboulés.
Mon dernier conseil: ne prends pas de risque, ce n'est pas le moment, prends le temps: tous nos raisonnements antérieurs sont balayés.
J'espère t'avoir aidée.
Pseudo : Nounous
Merci mille fois à tous pour vos réponses ! Je vais mûrement réfléchir tout cela et probablement retarder mes projets de maternité.
Je commencerais donc en libéral (c’est quasiment conclu) et étant jeune, j’espère etre assez vigoureuse pour travailler beaucoup au début, rembourser mon crédit, mettre un peu de côté.
Quand cela sera fait, je pourrais penser à une grossesse 🤞🏻Et comme vous dites si bien conjuguer travail et famille sans pour autant faire le choix du salariat.
Merci mille fois
Pseudo : Yves MKDE
30% de rétro me semble beaucoup, qu'est-ce que le titulaire peut bien vous offrir pour ce prix ?
Pseudo : kiloukilou
Bonjour Nounous !
Oh NON ! Ta question personnelle est bien en rapport avec la réalité et c'est vrai que , comme tu dis : " l'école ne nous apprend rien de la vie " et tu es " un peu angoissée à ce sujet ".
En toute sympathie et sans aucun jugement, je te parlerai comme je parlerais à ma fille ou à ma nièce et en préambule, demande-toi :
- Est-ce à l'école de parler de la vie à ses étudiants ?
- Les personnes qui t'ont élevée ne t'ont-elles pas parlé des réalités de la vie ?
Je ne t'abreuverai pas de chiffres ni de discours sur les avantages et les inconvénients du libéral et du salariat.
Les jeunes diplômés ne peuvent pas compter sur les instances ordinales ni sur les syndicats et souvent apprennent de leurs erreurs et malheureusement paient les pots cassés.
La MACSF ( entre autres exemples ) est un assureur qui connaît bien les problématiques des professionnels de santé et qui peut te conseiller à travers ton contrat Protection juridique ; de même un expert-comptable ou une association de gestion agréée spécialisée pour notre profession, peut te renseigner sur LES CLAUSES à vérifier AVANT de signer un contrat d'assistant-collaborateur libéral :, en autres : est-ce que le kinési titulaire va te proposer une rétrocession fixe ou % de tes recettes ? Le choix de ton remplaçant est-il totalement libre ou soumis à l'avis du titulaire ? Sera-t-il facile ou difficile de trouver un remplaçant ? Une clause en cas d'impossibilité de travail pour maladie, grossesse pathologique, crise sanitaire t'exonèrera-t-elle de l'obligation de payer ta rétrocession ? Le contrat sera-t-il rompu si tu ne peux plus exercer pour une longue période ?
Tu peux donc obtenir des réponses à tes questions, mais d'abord note par écrit tout ce qui te tracasse , sachant que ton interlocuteur ne connaît rien de ta situation personnelle et ne peut rien deviner et que même si les conseilleurs ne sont pas les payeurs, il vaut mieux que tu paies ton contrat d'assurance Protection juridique AVANT de signer ton contrat d'assistant - collaborateur.
Ensuite , renseigne-toi bien auprès de la Carpimko ( notre assureur Prévoyance obligatoire) et chez plusieurs assureurs privés pour un contrat de Prévoyance ( facultatif mais INDISPENSABLE ) sur le montant et surtout sur LES CONDITIONS DE VERSEMENT des Indemnités Journalières et des Primes de maternité et des IJ en cas de maladie : délai de carence , exonération de tes cotisations ( seras-tu indemnisée au 1er jour , ou alors combien de jours après ? A QUEL MOMENT du trimestre civil est-il plus judicieux de commence ou d'arrêter ton activité ? Pendant combien de temps seras-tu indemnisée ? L'indemnisation couvre-telle des seules pertes de revenus ou bien AUSSI tes frais généraux ? )
>
Tu indiques que tu as 37500 euros de dettes : prêt étudiant ? Quelles sont les clauses ? Qui est garant et caution bancaire ?
Ne serait - il pas plus sécurisant de rembourser ces sommes AVANT de mettre au monde un ou des enfants ?
D'ABORD , évalue TES BESOINS FINANCIERS pour vivre SANS enfant et payer tes impôts et tes charges et calcule à combien d'HEURES DE TRAVAIL cela correspond annuellement.
ENSUITE, calcule combien d'heures tu acceptes de travailler EN PLUS pour rembourser tes prêts : as-tu déjà trouvé un cabinet qui te permettra de développer suffisamment ton chiffre d'affaire pour faire face à tes dépenses personnelles + le remboursement de tes prêts. Auras-tu besoin de financer un véhicule pour travailler ?
A partir de là tu peux calculer combien de mois il te faudra pour te libérer totalement de tes dettes, sans y laisser ta santé et ton moral.
ENFIN, pour " couvrir tes arrières " comme tu dis, travaille pour EPARGNER l'équivalent de 10 ou 20 mois de revenus nécessaires pour couvrir tes besoins personnels et professionnels , tes charges fixes incompressibles, tes impôts et les régularisations de tes cotisations sociales l'année N+2 : c'est une EPARGNE DE PRECAUTION. Tu calcules combien d'ARGENT il te faut pour te sentir en sécurité et PAR CONSEQUENT combien de TEMPS il te faut pour épargner cette somme.
ALORS tu verras si tu as toujours envie de travailler EN LIBERAL ( assistante ou collaboratrice ou associée de CE titulaire ou ailleurs, ou remplaçante ), ou si tu préfèreras opter pour LE SALARIAT : salariée c'est être protégée en cas de problème de santé, mais aussi gagner beaucoup moins : ça peut être intéressant pour une grossesse sereine et des horaires plus faciles, et suffisant si tu as payé toutes tes dettes : à toi de voir de combien tu auras besoin alors.
A tout moment tu pourras revenir à l'exercice libéral.
Bon là , c'était l'aspect " économique ".
MAINTENANT passons à l'aspect " personnel " et " pratique ", pose-toi les questions suivantes : tu as 24 ans, bientôt mais pas encore diplômée, pas encore de contrat de travail signé, 37500 euros de dettes, tu souhaites un bébé dans 2 ans.
Ce bébé, tu vas le faire toute seule ?
Quelle est la situation de l'autre parent ? Quels sont VOS CHOIX de vie ? Les partage-t-il complètement ? T'épaulera-t-il dans les difficultés ?
Pose-toi bien toutes les questions, pèse le pour et le contre, prends conseil ,choisis le moment opportun et fonce.
Amitiés.
Pseudo : GF
Bonjour Nounous
Pas eu le temps de tout lire, dans précédentes réponses.
À propos des charges non exigées les 2 1eres années,en exercice liberal :
contacte urssaf et carpimko .
Adhère aussi à une asso de gestion agréé (AGA) pour abattement fiscal.
Peut-être le calcul suivant est il encore actuellement en vigueur : pas de charges urssaf ni carpimko exigées les 2 1ères années, MAIS, provisionne la moitié de ton bénef ( honoraires moins rétro) mensuel, chaque mois pendant tes 2 1eres années en libéral , pour pouvoir payer à partir de ta 3ème année d ' activité, car urssaf et carpmimko tiennent évidemment compte de tes revenus de ta 1ère et 2ème année d' exercice, et régularisent tout cela, la 3ème année
puis suivantes.
Ainsi, tu ne seras pas prise au dépourvu.
Bon courage ! ( et, parfois, ne pas tout céder aux patients : leurs exigences de rdvs...).
Répondre Pseudo : gv
j'ai recu un mail de la FFMKR:
"
- nous avons creée un fichier excel pour quantifier votre manque à gagner
-noujs avons un groupe facebook ou nous sommes 17 400 !!!!!!"
je me marre!!!!
quelle belle bande de branquignols
Pseudo : Yves MKDE
Le manque à gagner est facile à calculer quelque soit le cabinet comme je l'ai déjà écrit et il n'y a pas besoin de fichier ni de ficher les kinés une fois de plus (mode intrusif qui ne me plait pas du tout). Il y a environ 2/3 de charge par rapport au CA (moyenne donnée par les AGA, variable bien sûr d'un cas à l'autre mais la gestion de groupe table sur des moyennes) d'ou 8 mois de travail pour les charges et 4 mois de travail pour le BNC avant impôts ; chaque mois de fermeture c'est 25% de moins de BNC annuel, déjà deux mois donc division par deux du BNC à condition que le 11 mai nos agendas soient les mêmes qu'avant le 16 mars (possible ?) et sans surcoût (pas sûr).
J'en conclus donc que le but de ce fichier est tout autre que le nom qu'il se donne.
J'ai eu un compte face de bouc pour "voir" des groupes professionnels : j'ai vu et j'ai fermé mon compte au bout d'un mois. Je comprends que certains veulent avoir des informations ou surveiller les conneries de nos instances mais qui surveille qui ? Qui flique qui ?
Pseudo : Unissonsnous
tu exageres Yves, pour les kinés en arrêt complet, il faut compter 8000 de CA en moins par mois, on va tabler sur 15000 de CA sur les 8 semaines. Ce qui est déja elevé. Sachant que nos charges sociales sont en partie proportionnelle a notre bénéfice, mais les charges fixes toujours présentes. Pour les kinés doivent payer le loyer ou le remboursement de pret ainsi que les factures et les leasings. En fonction du loyer du local sa peut etre dur a assumer. Après pour le reste c'est plus de s'accomoder, ce qui est perdu n'est plus recuperable.
Pseudo : Yves MKDE
Pour Unissonsnous, s'il y a moins de charges totales car la part proportionnel (consommable, électricité, eau ...) va diminuer, mais il reste les charges fixes (loyer, emprunt, ...), le total des charges représentera une part plus importante du CA. De plus les charges en parties proportionnelles types URSSAF, CARPIMKO ne baisseront qu’en N+2 donc 2022 et pas cette année. Le calcul que je vous ai présenté est indémontable quoique vous fassiez et je vous invite à bien regarder vos chiffres à la fin de l'année.
8.000€/mois de CA soit 100.000€/an
100.000€/3 = 33.000€ de BNC annuel (2/3 de charge en moyenne) pour une année normale
33.000€ pour 15.000€ de perte de CA cela laisse un BNC pour cette année de 18.000€ soit une division par deux du bénéfice. J'ai pris vos chiffres et nous arrivons bien à ma conclusion, veuillez m'en excuser.
Pseudo : bloc
2/3 de charge? Gros cabinet ... pour un petit 54% avant impôt bien sûr
Pseudo : Unissonsnous
Pour ma part si une personne Gagne 100K CA
si cette personne fait tourner son cabinet avec 2Kmois soit environ 25K en 1an
100-25=75 -25% charges (URSSAF ET CARPIMKO ET CFE on arrondit à 18k)
Il reste 57k (hors impots sur le revenu sur cette tranche il faut compter 10k) En tout et pour tout il va rester 47k
Après confinement La même personne 100-25-18-10-(pertes de CA 16k)=31k
Si les cotisations sont maintenues en temps et en heure et non pas dévaluées ou reportées. Pour cette personne qui assume lui meme les charges de son cabinet il faut compter 1/3 de perte de son argent comptant sur l'année en cours car il est passé de 47 à 31. Ce qui est déjà énorme après sa reste un cas bien précis.
Pseudo : Yves MKDE
Bravo à Bloc qui n'a que 54% de charge et à Unissonsnous qui n'a que 43% de charge, vous êtes bien en dessous de la moyenne nationale.
A l'époque ou j'étais libéral, j'avais autour de 80% de charge en fonction des années. Ok j'avais plus de charge que la moyenne mais le principe d'une moyenne est que certains sont en dessous et d'autre au dessus.
Pseudo : bloc
MKDE pourquoi c est un concours a celui qui a le plus de charge ... pas les moyen d en avoir plus ... 1 patient par demi heure ... en methode manuelle ! Cabinet seul ...
Pseudo : Geo_la_fripouille
80% de charges Yves...! C’est ce qui s’appelle beaucoup.
Je suis assistant, 20% de rétro. En 2019, j’avais 51% de charges
C’est une chance en effet en ce moment car peu d’actes donc peu de rétro.
Courage, le bout du tunnel arrive...
Pseudo : Yves MKDE
Au contraire, moins nous avons de charges et mieux c'est, je me suis juste planté économiquement. Je m'étais donné tous les moyens de faire des soins de super qualité sans penser à les ajuster aux rentrées financières. Le plus "rigolo" c'est le contrôle fiscal, à sa suite je suis passé à 120% de charge et la mort économique. Pour moi le tunnel s'est écroulé, fin de l'histoire.
A 50% de charge, deux mois sans travail c'est encore 1/3 de revenu annuel en moins.
Pseudo : GF
@ Leonarda : " Vulnerant Omnes, Ultima Necat"
: " Toutes blessent, la dernière tue".
Pseudo : bloc
Oui 1/3 en moins de revenu c est important ! Prêt BPI 😞 2 x 1500 euros 😔 qui vient du fond de solidarite de nos assurances pro ....à voir avec la sécu 🤔 et tjrs rien de l assurance perte d exploitation MDF . Et le mot vacances va être un mot qui aura disparu de notre vocabulaire pour un moment .
Pseudo : Yves MKDE
Mais c'est un prêt donc à rembourser plus tard, c'est reculer pour mieux sauter.
Je viens de créer un sujet avec le mode de calcul des sommes que les libéraux devraient toucher de la sécu, merci alizé.
Pseudo : gv
Cest reculé pour mieux se faire enc....!
Je lisais l'aide accordée par la cpam selon le ca mensuel du kine : ils ont fait simple mais c'est révélateur
CA mensuel de 5000 euros
Ca veut tout dire
Pseudo : Yves MKDE
5.000€ par mois à 16,13€/acte = 310 actes / mois
310 / 22 jours dans le mois = 14 actes / jour (moins si vous avez des cotations supérieures)
Même avec un patient par demi heure cela fait moins de 7h00 de travail jour pour un libéral.
Ils nous prennent vraiment pour des cons.
Mais c'est un exemple.
Il faut faire le calcul avec nos vrais chiffres simplement.
Pseudo :
Bonjour Yves, c'est quoi "nos" vrais chiffres exactement?:
mon confrère voisin à réouvert ce lundi et a fait certainement plus de chiffre d'affaire en trois jours que moi en un mois et demi.
Mon ancien collègue chez qui j'étais assistant, ne travaille toujours pas et fait autant de chiffre d'affaire en restant sur sa playstation (la 4) et sur son imprimante 3D.
Cela ne change pas trop de d'habitude, mais du coup sur quels chiffres veux-tu te fixer, à part une moyenne qui semblera toujours farfelue pour beaucoup de monde?
Pseudo : Yves MKDE
Chacun le sien justement.
Pour moi depuis 2017 CA = 0 donc les calculs sont vite fait, merci l'administration française.
Répondre Pseudo : gv
Que devient Phys ??
Pseudo : Phys
Cher gv,
je viens juste de répondre à la suite des commentaires de ma lettre ouverte au CNO. Je n'ai tout simplement pas eu l'occasion de me connecter et surtout d'avoir la tête reposée pour prendre le temps de lire et de répondre de manière reposée. Un peu trop fatigué après des journées trop longues.
Pseudo : gv
Cher phys, en principe toutes les journées sont longues de 24h!!!! 😂😂😂😂
Répondre Pseudo : Cuba44
Pour ceux et celles qui ont continué de travailler à domicile, et ceux et celles qui ont rouvert leurs cabinets , quels patients avez vous considérés "soins prioritaires et non reportables".
"Un acte prioritaire et non reportable en Masso-Kinésithérapie est un acte qui, par son absence de réalisation, risque d’entraîner une hospitalisation ou une perte de chance irréversible pour le patient sur sa récupération fonctionnelle définitive et/ou sur l’entretien de ses capacités fonctionnelles qui pourrait avoir une incidence sur le pronostic vital ou l'espérance de vie,et cela même si des soins de rééducation étaient réalisés ultérieurement.Un acte prioritaire et non reportable doit toujours être réalisé dans le respect de la sécurité du patient en considérant que le bénéfice obtenu par la réalisation de cet acte est supérieur aux risques encourus par le patient, dans le cadre de la réalisation du soin et pour accéder à ce soin" CMK
Dans la notion de reprise progressive au cabinet , avez vous inclus d'autres "urgences" ?
Libre à chacun d'apprécier le niveau de la dite urgence , et de ce rapport bénéfice risque me direz vous.........
Pour ma part, j' attends encore l'évolution jusqu'au 11 Mai ..........en espérant que d'ici là , les MK puissent obtenir les mêmes dotations que les médecins (généralistes et autres spécialités, étudiants en stage en cabinet de ville), biologistes médicaux et infirmiers , Pharmaciens Sages-femmes......
Pseudo : reboot
Je suis reparti au front ce matin la boule au ventre je dois avouer.
Les domiciles c'était il y a 15 jours ceux qui s'étaient aggravés.
Le cabinet ce matin idem + 1 nouveau
Pseudo : Leonarda
Il faut distinguer le risque d' atrapper le corona "léger" et le risque de finir en réa voire d'y mourir.
C'est difficile de trancher, mais il y a 2 éléments à prendre en compte à mon avis:
Premièrement: le risque que le kiné contamine un patient malgré toutes les précautions qu'il prendra (gel/blouse/masque, aération etc etc). Et quitte à contaminer, autant que ce soit un patient qui ne présente pas les facteurs de risque connus (âge, cardiopathie, insuffisant respi, diabetique, obèse, prise d'AINS). Donc au cabinet, autant se "recentrer" sur cette patientèle qui n'est pas "à risque"
Deuxièmement, le risque que le kiné soit contaminé malgré toutes les précautions qu'il prendra .Mais là encore, il faut raison garder: si on n'accumule pas les facteurs de risque, on devrait s'en sortir.
Alors est-il préférable de (re)prendre notre jeune cervicalgique ou notre patiente âgée qui a sa camptochormie et ses troubles de l'équilibre avec son traitement pour sa cardiopathie et son insuline?
Pseudo : Geo_la_fripouille
Les patients « fragiles », essentiellement âgés dont l’arrêt des soins entraînerait une perte de chance comme écrit par cuba44 sont vus à domicile pour ma part et ce depuis le début du confinement.
Nous allons ouvrir le cabinet bientôt. Nous allons élargir aux patients « un peu moins à risques », dont les soins ont pu être interrompus mais qui doivent tout de même reprendre.
Par ailleurs, je pense aussi qu’en fonction de la localisation du cabinet il faut adapter les prise en charge (grand est, Oise ou fin fond du Cantal...?). Les risques de circulation du virus ne sont pas les mêmes.
Par ailleurs bis, je pense que nous devons nous poser la question de l’utilité de nos soins si des patients arrêtent les séances pendant 3 mois et que... eh bien ça va pas plus mal.
Par ailleurs ter, comme l’écrit leonarda, si nous n’avons pas de facteurs de risques, nous avons statistiquement très très peu de chances de tomber malade voire d’être hospitalisé voire d’en mourir.
Et si nous avons peur de contaminer un patient, hop la boite à outils bénéfice/risque : risque mais soins nécessaire -> dom
Et encore si on a vraiment peur et que mon Dieu ce virus va tous nous tuer. Bah on reste chez soi pendant 2 ans.
Pseudo : Cestdemainquetoutempire
Ce matin en me levant (et même sans me lever) j’avais statistiquement 7% de chance d’être déjà mort en raison de ma tranche d’âge, d’infarctus, de cancer, d’accidents.
Je monte sur ma balance. Merde ! j’ai pris 3 kilos avec ce foutu confinement (risque lié au surpoids +3%). Et puis, à force de tourner en rond chez moi j’ai tout plein d’idées noires (risque de suicide +0,1%), et je m’encroute à ne plus faire de sport (sédentarisme +3%). Ma femme ne supporte plus de m’avoir dans ses pattes à longueur de journée (homicide + 0,01%), même le chien, il a failli me mordre hier (rage +0,0001%).
Il fait beau aujourd’hui, je me dis en regardant par la fenêtre. Et dire que la saison de parachutisme est terminée avant l’heure (+1%) et celle de plongée-sous-marine, idoine (+0,01%). De dépit j’allume mon cloppe (+0,1%).
Puis je prends ma bécane pour aller bosser (+0,1%).
Sur la route j’ai croisé le père Lagloire qui étalait son lisier chimique dans les champs. Merde, que çà pu (+3%) !
Un peu plus loin l’usine Seveso épurait ses cuves dans la rivière (+5%).
Heureusement qu’à midi, moment de détente, j’irais boire mon petit pastis avec Marcel Brignole (+0,1%), puis m’acheter ma barquette toute prête chez Super U (+1%), mes chips (+1%), et mon quatre-quarts industriel (+1%). Pas bio, bien sûr, car s’est trop cher.
Le Marcel, il me dit : « T’as pas peur de bosser avec le COVID ? ».
« +0,012% » je lui réponds.
Vivre est mortel.
Pseudo : kiloukilou
J'aime bien Cestdemainquetoutempire et je rajouterai : " La vie est une maladie mortelle sexuellement transmissible."
Pseudo : Leonarda
" Chaque heure fait sa plaie, et la dernière achève." Théophile Gautier
Pseudo : GF
@ Leonarda : " Vulnerant Omnes , Ultima Necat "
: " Toutes blessent , la dernière tue ".
( Karine GIEBEL ).
Répondre Pseudo :
Bonjour,
Combien de masques avons-nous droit par semaine? Chirurgicaux+ FFP2.
Je viens de la pharmacie qui m'a donné 6 masques chirurgicaux, 0 masque FFP2, en me disant qu'ils étaient donnés que si on avait un patient déclaré Covid.
Qu'est-ce que vous en pensez?
Pseudo : Cestdemainquetoutempire
La dotation d’État est non conditionnelle, 4 chirs + 2 FF2. Ta pharmacienne se trompe. Si elle persiste, change de crémerie.
Pseudo : Victory
C'est 6 masques par semaine, dont 2 FFP2 selon disponibilité et dans le strict respect des indications : c'est à dire covid (c'est le message de la DGS.)
Pour les FFP2, pour moi, la pharmacie n'en avait pas cette semaine, et la semaine dernière n'avait reçu que des périmés.
Pour la reprise, il faut absolument que l'on ait accès au même nombre que les médecins et infirmiers, c'est à dire 18 par semaine, dont 6 FFP2, afin que nous puissions travailler à temps plein.
Pseudo : Yves MKDE
Quelle procédure utiliser quand nous n'obtenons pas notre dotation ? Vers qui se retourner en responsabilité pour nous empêcher de travailler et par conséquent mettre en danger la santé d'autrui par négligence ou manquement à des obligations de prévoyance ?
Dans un des sujet plus bas j'ai mis une vidéo expliquant comment attaquer nos responsables politiques et ordinaux.
Pseudo : Cestdemainquetoutempire
Je dé-confirime le message de Victory et reconfirme le mien : non conditionnel (je me fournis en masque depuis 7 semaines en pharmacie et suis avec eux leur actualité, certes très chargée et très changeante). Donc, bien sûr, dotation en fonction des disponibilités toujours aléatoires. Mais là ne semblait pas être le problème de notre intervenant.
Pseudo : Leonarda
C'est effectivement 4 chir +2 FFP2. par semaine, covid ou pas.
Nous avons reçu un mail de la dgs fin mars ou début avril détaillant clairement la dotation en masque pour chaque catégorie de profesionnels de santé.
Pseudo : NaM
depuis le début, les pharmacies de ma ville n'ont que des masques chirurgicaux à me fournir et si je ne suis pas contente c'est pareil. J'en ai 6 par semaine, pas un de plus.
Il n'y en a pas à vendre non plus. Il faut télécharger l'appli Gomask, il parait que ça recense les pharmacies qui peuvent nous fournir. Je ne l'ai pas fait car je n'ai pas de patient à voir en respi ni de covid ( de toutes façons je n'ai pas de surblouses non plus)
Pseudo : Victory
Je mets le dernier mail de la dgs du 20/04 :
"Masseurs-kinésithérapeutes : 6 masques par semaine et par professionnel (dont 2 masques aux normes FFP2 maximum par semaine dans le strict respect des indications et selon les disponibilités) pour la réalisation des actes prioritaires et/ou non reportables."
Le "respect des indications" est nouveau (il y a le même pour les médecins) et certes sujet a interprétation. Mais si la pharmacie veut pas, que peux-tu faire ? Surtout que maintenant, c'est informatisé pour éviter d'en réclamer à plusieurs endroits. D'ailleurs, ils ne prennent plus le finess mais le numéro de sécurité sociale maintenant.
D'autre part, je vois pas le pharmaciens vérifier si tu as effectivement des patients covid ou non. Mais le problème principal est surtout qu'il n'y a que très peu de ffp2 pour les libéraux.
Pour les applis ou sites, ça dépend des regions (l'une est valable en région parisienne, l'autre près de Marseille, parfois les ARS communiquent aussi ...
Pseudo : Cestdemainquetoutempire
Il faut demander à ta pharmacie de t'inscrire sur Pharmacie-truc-chose (c'est d'ailleurs obligatoire maintenant). Cela lui permet d'être achalandée en prévision du stock nécessaire, car pour elle aussi c'est très compliqué à gérer. De plus, ça fait de la manutention, de l'administratif, et je crois, sans pouvoir l'affirmer, qu'elle ne touche pas un rond pour çà. Maintenant, si ta pharmacie ne veut pas, c'est qu'elle est vraiment obtuse,ou qu'elle ne veut pas s'emmerder, ou qu'elle t'a dans le pif, ou qu'elle éprouve des difficultés à se fournir, alors, au risque de me répéter : change de crèmerie. Ou offre lui des fleurs, des chocolats, une brouette, bref quelque chose pour rétablir un lien amical, tendre, affectueux, voire amoureux, entre vous.
Pseudo : Nulenmath
Je ne sais pas comment la dgs calcule les heures de travail pour les différents professionnels étant dotés en masques : préparateurs et pharmaciens 18/sem soit 54 à 72 heures de travail/sem; kinésithérapie 6/sem soit 18 à 24 heures/sem. Pour qu’on puisse travailler avec une dotation suffisante de masques dans les semaines qui vont venir, là dgs devrait se rapprocher de dame sécu qui sait si bien nous dire une fois/an « attention vous avez fait un peu trop d’heure.... »quand elle nous donne nos statistiques....
Répondre Pseudo : Phys
Vendredi, le 24 avril 2020
Madame la Présidente du Conseil National de l'Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes,
Mesdames et Messieurs les élus nationaux,
Par trois fois je me suis adressé à vous, par deux très long courriels et par un long entretien téléphonique avec le secrétaire national. Mon seul et unique objectif était de participer, à mon humble niveau, à la réflexion vous permettant de choisir comment aider notre profession à participer à l'effort national demandé à toutes les professions de santé et au monde-médico-social face à l'épidémie du Covid19.
Ce matin, je n'en suis plus là. C'est la colère et la honte qui m'animent. Je sais qu'il ne sert à rien de partager mon expérience, dont celle des dernières 24 heures avec vous, mes (trop) longs échanges doivent vous paraitre bien loin de vos préoccupations. Mais en idéaliste professionnel assumé, je vais néanmoins le faire. Libre à vous d'envoyer directement ce message dans la corbeille.
Je rentre tout juste d'un déplacement à domicile où j'ai été sollicité par un médecin pour constater l'état d'un patient (que je ne suis pas habituellement). Historique. Un monsieur, d'un certain âge et d'un certain poids, couché, sans pathologie particulière autre que la limitation de son autonomie dont prennent soins sa femme et sa fille, pour l'aider à se lever, se laver, se déplacer, aller aux toilettes, manger. Toutes les deux dévouées pour aider le mari et père reconnaissant. Un kinésithérapeute passe depuis longtemps pour des soins d'entretien de l'autonomie et une réadaptation à l'effort, plusieurs hospitalisations ayant déjà eu lieu par le passé. Dès le début de l'épidémie, le kinésithérapeute a appelé la famille pour annoncer que, sur ordre du Conseil de l'Ordre, il lui était désormais interdit de poursuivre les soins de rééducation à domicile, qu'il n'a plus le droit de toucher ses patients sous peine de procès pénal (dixit la famille). Ce matin, très tôt. Un médecin, que je connais bien, m'appelle du domicile du patient. Je m'y rends immédiatement. Et je découvre sur place, en même temps qu'une infirmière libérale sollicitée également, que le monsieur, qui n'a plus été levé, ni mobilisé, ni entretenu dans sa marche, depuis que le confrère ne passe plus, présente un énorme escarre sacré. Avant de m'appeler, le médecin avait appelé le confrère en question qui lui a confirmé son interdiction par le Conseil de l'Ordre de prendre en charge d'autres pathologies que des soins prioritaires, dont la définition se limite à presque rien et obligatoirement liés au Covid19. Je passe sur la discussion animée qui s'en est suivie avec le médecin ce matin, où, face aux communications du CNOMK, je n'ai pu que répéter les arguments de ma position personnelle professionnelle que je vous ai déjà transmis par trois fois. Ce qui s'est conclu de la part du médecin par un "c'est scandaleux, et tristes pour tous vos patients".
Dans cette anecdote (qui n'en est pas une pour le patient et la famille en question), qui est responsable ? Le kinésithérapeute a parfaitement suivi les indications d'arrêt de traitement du Conseil National. Est-ce donc le Conseil National qui hérite de la responsabilité de chaque professionnel en temps de crise ? J'en doute, et n'ai trouvé aucun texte à ce sujet. Mais vous saurez m'éclairer. Mais là n'est pas mon propos. Cette situation est catastrophique uniquement pour le patient et la famille aujourd'hui, il n'y a qu'eux qui en subissent les conséquences. Sans hospitalisation possible pour l'instant comme l'a précisé la médecin, les soins vont se poursuivre à domicile. De la part de l'infirmière libérale qui va débuter immédiatement, de la part du personnel de l'HAD dès que possible, de la part des auxiliaires de vie, et du personnel qui va être mandaté entre autres pour le ménage et les courses. Et... le kinésithérapeute ? Soins prioritaires ? Non, d'après la définition du Collège de la Masso-Kinésithérapie. Ni d'après les recommandations du Conseil National de l'Ordre. Qui ne reconnait toujours pas la compétence de tout kinésithérapeute de respecter les articles sur la poursuite des soins en période de crise et des règles d'hygiène pourtant dûment précisées dans le Code de Déontologie, ni en cabinet, et à peine à domicile sous certaines conditions. Alors ?
Je vous annonce que vous allez pouvoir me mener devant le Pénal (puisque vous l'avez évoqué dans une de vos publications, ce qui avait été discuté avec Monsieur DUMAS). Car j'ai accepté de prendre en charge ce patient à la demande du médecin, qui n'a pu obtenir cette prise en charge par mon confrère effrayé par les conséquences des foudres procédurales du CNO qu'il pense risquer. Cette procédure sera donc pour moi, qui accepte de soigner ce patient, jusqu'au moment où mon confrère pourra reprendre la suite des soins après votre autorisation et où je m'effacerai, ce que j'ai clairement précisé à la famille et au médecin. Je lui transmettrai à ce moment l'intégralité des éléments du dossier en ma possession.
Pendant que nous y sommes, je vais enrichir votre dossier juridique à charge à mon égard en vous révélant que je pratique des soins en cabinet. Pour exemple, revenu ce matin au cabinet à 8 heures, j'ai fait une séance de rééducation post-opératoire cardiaque d'une patiente opérée en urgence juste avant l'épidémie, et qui n'a pu bénéficier d'une prise en charge ni en centre de rééducation, jugée indispensable par la cardiologue, ni dans un cabinet de kinésithérapie, pourtant nombreux dans cette ville de 70 000 habitant. N'arrivant toujours à joindre aucun confrère actuellement (malgré notre obligation déontologique) et souhaitant une prise en charge immédiate et globale pour une patiente présentant tous les facteurs de risque cardiaque et ayant eu de nombreuses complications, et moi-même ne pouvant perdre 50 minutes par trajet aller-retour vers le domicile de cette patiente, la cardiologue m'a demandé de la prendre en charge en rééducation au cabinet, s'occupant elle-même pour rendre le transfert vers mon cabinet possible. Ce que je fais.
Rendez-vous donc devant les tribunaux, si vous le souhaitez. Vos juristes n'auront aucun mal à trouver fautes ou griefs à mon égard. A votre accusation, je n'aurai à présenter pour ma défense que les articles du Code de Déontologie sur lesquels je me suis basés pour justifier mes choix professionnels, dont en particulier les articles R. 4321-63, R. 4321-64, R. 4321-114, R. 4321-120, R. 4321-121, R. 4321-85, R. 4321-86, R. 4321-88, R. 4321-92, R. 4321-93, R. 4321-94. Je ne pourrai assurer, et assumer, rien d'autre qu'à chaque instant de ma pratique professionnelle, passée et présente, je n'ai eu d'autre souci que le respect de l'intégralité de ces textes.
Oubliant ma réserve habituelle, je suis, ce matin, en colère. Et j'ai honte.
En colère de ne pas être entendu par mon Conseil de l'Ordre dans ma pratique professionnelle que j'estime responsable et conforme à mes obligations de professionnel de santé capable de continuer à soigner dans le parfait respect des consignes d'hygiène et de sécurité, que ce soit en cabinet ou à domicile, surtout en période de crise sanitaire. Et je pense ne pas être le seul professionnel à avoir ce sentiment. Le médecin croisé ce matin m'a demandé s'il est vrai que le CNO interdit à tout kinésithérapeute de toucher ses patients, ce que lui ont répétés plusieurs confrères en retrait : j'ai répondu que je n'ai rien lu de tel. Mais cela rejoint l'entretien téléphonique d'un journaliste qui m'avait appelé, demandant confirmation de ce que lui a écrit, une consœur des pré-vosges certifiant la même chose. Mais je suis surtout en colère devant l'injustice subie pas des patients abandonnés depuis plus de six semaines à leur sort, dans la souffrance, l'angoisse d'un état fonctionnel qui se dégrade aux conséquences souvent graves, voir irrécupérables, et que le Conseil National interdit de soigner si ce n'est pour de rarissimes soins à domicile (les consignes d'hygiènes et de sécurité y sont-elles vraiment plus faciles à respecter ?) ou par l'intermédiaire de télésoins (nous sommes sauvés !). Mais laissons la FFMKR évaluer par questionnaire l'utilité de la kinésithérapie en EHPAD avant d'avoir le droit de continuer à pratiquer notre art.
Et j'ai honte. Honte de voir notre Conseil de l'Ordre vouloir se substituer à la responsabilité des professionnels, refuser de leur faire confiance dans leur capacité de respecter leurs devoirs, obligations de moyens en termes de santé et obligations de résultats dans le respect d'hygiène (comment avez-vous pu, sous ce prétexte, prôner la fermeture de tous les cabinets ?) et ne communiquer qu'en termes de sanction.
Tout au long de mes engagements syndicaux et ordinaux, que ce soit au niveau départemental où j'ai pu participer entre autres à la naissance du Code de Déontologie et œuvrer activement aux conciliations, ou au niveau régional où j'ai entre autre initié les actions dans le cadre EPP au niveau de ma région avant que cette belle initiative soit abandonnée, jamais je n'ai oublié ce qui était pour moi le phare de mon engagement de chaque instant : Être au service des masseurs-kinésithérapeutes dans l’intérêt des patients. J'y ai œuvré aussi longtemps que cela s'avérait bénéfique pour la profession, et ai arrêté sans regret, cédant ces fonctions entre de meilleures mains. Et je continue de pratiquer en libéral cette profession que je persiste à trouver magnifique dans toutes ses compétences et la diversité de pratique propre à chaque kinésithérapeute.
C'est promis, je ne vous embêterai plus jamais avec mes états d'âmes, qui ne regardent que moi. Je retourne à mon quotidien, en essayant d'aider, de soigner, et d'accompagner, fidèle à mes engagements et mes devoirs.
Veuillez recevoir, Madame la Présidente, Messieurs les Conseilles Nationaux, l'expression de mes meilleures salutations.
Pseudo : gv
Salut cher collègue
Qui a dit que les cabinets de kines devaient être fermés ?????
Qui?
Pseudo : Cestdemainquetoutempire
Cher(e) consœur-frère,
Tout d’abord bravo pour ta détermination, ton sens des responsabilités et du libre-arbitre. C’est çà le libéral. Comme a parfaitement dit GV un jour sur ce site, la devise des libéraux c’est : « aide-toi le ciel t’aidera ».
Ensuite, pourquoi voudrais-tu que l’Ordre te poursuive ?!?
Ils n’ont aucun droit légal de t’avoir demandé de fermer ton cabinet. C’est juste du pipotage de lascars endimanchés qui se sont pris pour des petits caporaux. Le truc c’est que ces caporaux, s’ils savent bien mettre sur le capot(raux) financièrement toute une profession, sont incapables d’obtenir en retour qu’on la dédommage... C'est du branquignolage.
Le seul problème – et si l’Ordre avaient vraiment envie de t’emmerder, genre que t’as piqué la femme d’un d’entre eux ou que tu lui aurais roulé sur les pieds avec ton caddy à Carrefour – c’est de démontrer qu’un « cluster » épidémique serait parti de ton cabinet.
Mais, d’abord, tu semble être un gars sérieux, tu as appliqué correctement les gestes nécessaires d’hygiène, tu as su écarter les patients à risque, veillé au bon état de santé de ceux présents, donc aucun foyer de contamination n’a germé chez toi, ensuite, pouvoir prouver ce genre de chose, bon parcours du combattant à l’Ordre ! Ils se feraient étrillés par n’importe quel avocat en DEUG de Droit.
Fait ce que ta conscience te dicte. Et n’oublie jamais ce vieux proverbe ougandais : « Pour vivre heureux, vivons cachés... ».
Pseudo : Sonny
Phys, je comprends ton amertume. Pour moi ton patient aurait du être pris en charge par notre confrère. Je le considère effectivement comme un patient "fragile" et à risque d'hospitalisation à court ou moyen terme. Pour moi y avait pas matière à débattre. Ton post révèle une fois de plus que les consignes n'étaient pas si claires que ça.
Pseudo : Geo_la_fripouille
Bonjour,
Quelle longue lettre !
Cher confrère, le conseil de l’ordre n’a JAMAIS dit d’arrêter totalement les soins des patients. Surtout à domicile pour les patients dont l’état de santé, précaire, nécessite la poursuite de soins, mobilisations etc. Afin d’éviter une dégradation de l’état de santé et une éventuelle hospitalisation... au contraire, ils ont encouragé ce type de soins, ou alors j’ai rien compris.
J’ai pour ma part poursuivi ce type de soins.
Pour ce qui est de l’ouverture de ton cabinet, tu le fais en conscience des risques et des bénéfices pour ton/tes patients pris en charge. C’est tout à ton honneur et je pense que tu as eu raison de prendre en charge ce patient récemment opéré.
PS : on dit une escarre 😉
Pseudo : Cestdemainquetoutempire
Bon, désolé, je n'ai pas su tenir mon écriture inclusive jusqu'au bout. Tu peux tout mettre au féminin, ça marche bien aussi.
Pseudo : gv
Si tu vas au tribunal cher collègue je viendrais avec toi
Pseudo : Yves MKDE
Suite à cette lettre, me vient l'idée de la peur, peur du conseil de l'ordre par les confrères, peur des poursuites judiciaires. Quand j'écoute les petits stagiaires de K3 et K4 sur la façon dont leurs cerveaux sont formatés à l'obéissance aux autorités, comment les enfants français sont formatés par l'école à ne pas avoir de réflexion personnel en dehors de la doxa, je comprend la réaction de ce confrère qui a tout stoppé. Il faut une certaine capacité personnel et un fort caractère pour aller hors des consignes des autorités même si cela est la bonne chose comme votre cas le montre.
En 40/45, Les collabos et les résistants n'étaient pas très nombreux, il y avait surtout une grande masse de mouton (à deux pattes). Bien qu'il y ai internet et de l'énergie atomique, cet animal à deux pattes n'a pas changé aujourd'hui, c'est toujours le même mouton qu'au XVI.
Pseudo : Unissonsnous
Pour ma part, je pense que ton confrère n'a pas souhaité prendre ses responsabilités. Une personne alitée si ce n'est pas un soin prioritaire, il faut changer de métier...Mais l'ordre a tellement mal joué le jeu en utilisant le mot "vital", il faut etre stupide pour utiliser ce terme, quand c'est vital tu as déjà mis un pied dans la tombe...
Moi meme j'ai une expérience ambiguë avec l'ordre, je m'interrogeais en debut d'épidémie, sur la gestion des soins a effectuer, j'attends toujours leur réponse.
Si c'est au kiné lui meme de prendre ses responsabilités, sa démontre l'inutilité du CDO
Pseudo : Sonny
Quelqu'un de compétent dans le domaine juridique peut me dire à qui l'Ordre doit rendre des comptes ? A-t-il le droit de faire n'importe quoi impunément ? Pour la police y a la police des polices mais pour l'Ordre vers qui nous kinés pouvons-nous faire remonter des dysfonctionnements ? Ce n'est pas histoire de "punir" mais juste d'être certain qu'on va tirer des leçons à l'avenir de toutes ces erreurs et notamment de communication.
Pseudo : Leonarda
Sonny
J'ai demandé à plusieurs reprise et sur différents forums (physiorama) /facebook s'il y avait un moyen pour que l'ordre rendre des comptes devant les kinés.
Savoir qui a décidé, sur quelle base, quelles étaient les alternatives, y a -t-il eu vote etc etc.
Un peu comme on voit sur "la chaine parlementaire" quand les députés réunis en commission interrogent untel ou untel (genre Benalla ou des ministres) afin de tirer au clair des situations.
J'ai voulu écrire à la FFMKR de mon département afin qu'elle entame une démarche dans ce sens mais je me suis rendu compte que cet élu FFMKR était au CDO.
Une vraie mafia.
Mais il doit bien y avoir un moyen juridique. C'est sûr.
Pseudo : Cestdemainquetoutempire
Leonarda, il y a bien sûr une autorité légitime devant laquelle l'Ordre doit se plier, qui s'exprime par décrets gouvernementaux... mais l'Ordre s'est assis dessus pour appliquer ses propres décrets. Evidemment que c'est d'un amateurisme affligeant, mais qu'y faire puisque ceux qui pourraient nous défendre contre les dérives de l'Ordre (les syndicats) sont également ceux qui y siègent ?... La seule chose possible, individuellement, s'est de ne pas tenir compte de leurs gesticulations.
Pseudo : Cestdemainquetoutempire
La première mesure de salubrité publique serait d'interdire l'Ordre à tout élu (je parle bien d'élu, pas d'adhérent) syndical, de manière à ce que l'Ordre puisse contrôler les syndicats et inversement, en toute objectivité et indépendance, car l'autocratie naît toujours de l'absence de contre-pouvoir. Mais c'est tout le contraire qui se passe, les syndicats dits "représentatifs" verrouillent l'Ordre...
Nous avons mené ce combat en son temps avec d'autres personnes présentes sur ce site, mais, devant l'inertie impensable de notre profession nous sommes retournés cultiver nos propres salades...
Pseudo : Sonny
On voit où cela nous mène l'absence de contre-pouvoir: à notre perte tout simplement. Il faut aussi reconnaître nos propres erreurs comme notre individualisme trop prégnant qui nous pousse à nous regarder les uns les autres comme concurrents. Dans pareil situation il faudrait être plus corporatistes pour oeuvrer pour notre profession avec pour finalité le bien de nos patients et de la population générale. Il me vient à l'instant le titre d'un roman pour décrire nos divers représentants: "Sa majesté des mouches" car beaucoup de brassage de vent pour défendre un petit pouvoir bien inutile dans une situation de crise comme celle-là.
Pseudo : desabusedman
oui c'est vrai notre confrère aurait du lui faire du télésoin . ca aurait été plus efficace
Pseudo : kinephile
Oui le télésoin c'est le top pour un patient alité et si c'est impossible il nous reste encore la télékinésie....
Pseudo : PSYCHOSOMATIQUE
Bravo å phys
En dehors du fait qu'on peut attraper le virus un peu n'importe où et pas que chez les patients ,ce qui compte c'est quand même la mission que l'on veut bien se donner . Et quand l'enjeu est important pour le patient, le thérapeute "dans l'âme ' sait ce qu'il doit faire!
Et une fois de plus, les kinés profs de gym en salle commune ne se posent pas ces questions.
Si on n'a pas un peu d'empathie dans notre métier, évidemment on ne pense qu'à se protéger et on laisse les gens crever !
Pseudo : Leonarda
Certains kinés ont oublié qu'ils étaient des soignants . Une (re)lecture de la définition serait bénéfique.
Pseudo : Yves MKDE
Pour Cestdemainquetoutempire, il est légalement interdit d'avoir des fonctions ordinales et syndicales en même temps (membre de l'ordre et élu syndical). Plusieurs procès en nullité d'élection ordinale ont eu lieu, et nos cumulards ont tourné le problème en disant que leurs fonctions ordinales et syndicales n'étaient pas sur le même plan : départemental pour l'un et national pour l'autre par exemple. Conclusion : prenez moi pour un con et la justice française avec.
Pseudo : Horscontrol
Aie Aie, Phys, ton post, fut un temps, aurait été transformer en exocet avec ravitaillement par skud sur un petit site pas piqué des hannetons.
Alors, Phys, je pense, que dés le départ y a erreur de casting te concernant, because l'ordre n'est pas ce que tu pensais: il a été investi par les syndicalistes en mal d'indemnités constantes et prélevées à la source, avec cette idée sogrenue qu'en faisant le yoyo entre leur siége syndical et ordinal, ils donneraient leurs lettres de noblesse à la kinésithérapie, ayant, au passage refuser la filière universitaire. Il t'a fallu ce chemin pour le constater. Remet toi s'en à ta conscience pro, rare en ces temps où les pisses-froid ont pris les commandes.
Pour Yves, oui, il me semble qu'il y a un effet générationnel: tous ces petits lascards qui alignent illico leur doigt sur la couture dés que l'ordre pête un coup, ça me laisse pantois.
Reste que l'ordre n'est pas à l'abri d'attaques juridiques pour avoir "recommandé" dans un premier temps, d'arreter les soins.
Pseudo : jules
Merci Phys,je pense que nous serions nombreux à te suivre et te soutenir face à une surréaliste plainte de l’ordre ...merci d’avoir des tripes,du cœur et encore un libre arbitre .
Pseudo : Phys
Je reviens vers vous après quelques jours particulièrement chargés et trop longues pour que j'ai l'occasion de me connecter trop tard le soir. La fait que j'ai accepté de prendre en charge les patients post-op cardiaques et en oncologie s'est rapidement su entre spécialistes. Ce qui m'a fait me déplacer en ville où les consœurs et les confrères tardent un peu à reprendre leur activité, ce qui est compréhensible, ou à être joignables, ce qui l'est un peu moins.
Merci pour vos remarques, toutes constructives, à ce qui reste mon coup de g..., même si j'ai essayé de l'argumenter au mieux.
J'encourage tous ceux qui le peuvent à reprendre leur activité pour les soins prioritaires, à domicile si vous avez l'équipement nécessaire, ou en cabinet si sa configuration le permet. Nos patients ont besoin de nous tous.
Répondre Pseudo :
Bonjour,
Une question me taraude:
Ma compagne est diabétique (insulino dépendant), je ne me vois pas reprendre immédiatement..
Est-ce que je pourrais être en arrêt de travail (IJ)? Rétro actif?
Merci pour vos réponses.
Pseudo : reboot
Pour garde d'enfants de moins de 16ans la réponse est oui
Pseudo :
tu peux déclarer ton arrêt à la sécu (72 euros / jour) rétro-actif.
tu peux bénéficier d'un arrêt de travail de la part de ton médecin si tu vis avec une personne vulnérable( > 70 ans, ou ALD).
Pseudo : reboot
J'aurais dû me maquer avec Brigitte moi! Il est malin manu!
Pseudo : GF
Pardon de ma question sur diabète insulino requérant et Corona virus : un diabète s ' accompagne de défenses immunitaires ( plus ou moins) abaissées.
Existe t il d' autres causes de risque ( ex : defenses humorales lymphocytes CDT 8) qui exposent davantage un patient diabétique au Corona V 19 ?
Pseudo :
je crois que la situation n'est pas le diabète en lui-même, mais le fait qu'il y a des gens considérés vulnérables au covid dès lors qu'ils sont en ALD, ou obéses, ou > 65 ans: ce sont des fragilités estimées administrativement, on rentre dans la case ou pas.
Pseudo : GF
Sans pseudo : je ne connaissais pas ce concept de " fragilité administrative".
Peut être plutôt un état général affaibli : ventilatoire, immunitaire...?
Pseudo :
pas du tout: l'état général affaibli est éventuellement celui de nos gouvernants et globalement peut-être de notre situation générale, mais pas celui de l'administration qui ne faiblit jamais dans sa droiture et son respect de la règle établie, même si cette dernière change d'un jour à l'autre.
l'administration n'estime rien, elle suit les directives, absolument, et les transmet, je me suis mal exprimé, GF.
Pseudo : Peg
J'ai une amie qui bosse en rea principales victimes patients diabétiques et patients obèses.
Sans appel.
Faut pas chercher des causes administratives la dedans. ..
C'est insupportable !
Ce sont des causes physiologiques, le virus entraîne un dysfonctionnement pancréatique et une baisse de sécrétion de l'insuline qui provoque des effets irréversibles ,chez les patients obèses l'excès de graisse réduit la capacité fonctionnelle des poumons...cqfd.
Et il y a aussi plein de marioles qui pensent que ça n'est que pour la gueule des autres !!!...
Aujourd'hui un papa et une maman tout comme vous et moi ont laissé 2 orphelins....
Pseudo : Victory
Je remonte le sujet.
Voir sur ameli, prise en charge des IJ des professionnels de santé libéraux :
"les professionnels de santé qui partagent leur domicile avec un proche à l'état de santé jugé fragile (ayant une des pathologies listées par le HCSP) peuvent bénéficier d’un arrêt de travail. Cet arrêt permet de protéger les proches fragiles (qui, au vu, leur sa santé, doivent rester chez elle)."
Pseudo :
merci victory d'avoir "remonté le sujet", car le fait de vivre avec une personne "vulnérable" va pouvoir en aider plus d'un parmi nous, car de surcroît, c'est rétro-actif.
le discours de peg était parfaitement hors sujet, et ne pouvait appeler aucun commentaire.
Répondre Pseudo : GF
Le 11 mai et au-delà, plein de gens vont refaire n ' importe quoi : non respect distanciation... qui sera oubliée en 2
jours : printemps, restos, bars...
D' ou risque nouveau confinement.
À nous de briefer strictement nos patients :
nos soins se Méritent !!!!!!!!!!
Pseudo : kiloukilou
En plus il faudrait EDUQUER les patients aux règles d'hygiène et à la distanciation sociale ?!...
Je doute qu'ils soient perméables à nos discours : dans les quartiers où je vais, il y a des gens qui pissent et crachent par terre dans la rue, toussent sans précaution dans les transports urbains, une minorité porte un tissu ou un masque sous le menton, le même depuis 2 mois, parfois se mouchent dans les doigts, font leurs achats aux Puces où on leur vend à même le sol des denrées et objets en tous genres sortis des poubelles.
On ne travaille pas tous dans les beaux quartiers...
Et qui sait si nos animaux domestiques ne seraient pas porteurs ( et leurs belles déjections abandonnées sur les trottoirs, même dans les beaux quartiers)...
Pseudo : GF
Chaque praticien fixe les règles pour son Cabt : ex : 1 patient à la fois...
À dom, c + compliqué.
Ce que tu decris est malheureusement devenu banal en France.
Pseudo : kiloukilou
Le proverbe dit : " Charbonnier est maître chez soi ", mais difficilement applicable avec des patients qui ont du mal à comprendre qu'un rendez-vous engage les 2 parties et qu'il faut être à l'heure, éviter de venir avec toute la famille, à boire , à manger, le caddie de courses , le téléphone,. Qu'il faut essuyer ses pieds, jeter ses déchets dans la corbeille ... Qu'il faut se laver les mains avant de sortir des toilettes, se laver les 2 pieds même si on voit son kiné pour une entorse pour 1 seul pied ... Qu'on entre pieds nus dans le gymnase et l'espace balnéo ...
Si on devait renvoyer tous les gens sales ou mal-élevés ...
Pseudo : Cestdemainquetoutempire
Avec les patients douteux, il y a longtemps que j’ai développé la télékinésie, voire l’hygiaphonothérapie.
Pseudo : kiloukilou
Edouard Philippe vient d'annoncer 700 000 tests virologiques par semaine à partir du 11 mai.
Cela signifie que si l'on veut tester chaque Français une seule fois, il faudra 2 années.
Si un test est positif , on isolera le malade ou le porteur sain pendant 15 jours : mais où ? Chez lui avec contrôle policier ? A l'hôtel ? A l' hôpital ?
Donc sortez mes chéris , mais vous êtes à poil !... Tu choisis : sois tu meurs de tes dettes et de faim, soit tu risques de travailler et de succomber et peut-être tu t'immuniseras.
On ne sait même pas si la maladie est immunisante, qu'une fois infecté puis guéri , on pourra re-contracter le virus : si cette hypothèse s'avérait juste, un vaccin ne serait pas immunisant. A-t-on testé le sérum des malades guéris sur les malades en crise ?
Il paraît qu'on manque de souris de laboratoire , alors maintenant c'est la faute des souris ?
Pseudo : Victory
Les 700.000 tests serviront à tester les cas suspects (symptomatiques,) ainsi que tous ceux qui ont été en contact avec eux. Ils ne servent pas à tester toute la population, ce qui aurait peu d'intérêt. Les patients positifs seront confinés soit chez eux, soit dans un endroit externe (hôtel.)
Il y a eu des cas de personnes infectées 2 fois par la maladie avec peu d'intervalle, mais ce sont des cas très sporadiques. Un bon vaccin ne se base pas uniquement sur les anticorps, mais aussi sur l'activation des lymphocytes, et a un mode d'action plus prolongé qu'un contact relativement bref avec le virus.
Pour travailler, il faudra des masques. Je pense qu'il faudra qu'on ait une dotation équivalente à celle actuelle des médecins pour travailler tranquillement, c'est à dire 18 masques par semaine dont 6 FFP2 pour les kiné respi et les covid. Pour le reste, personnellement, ça sera blouse lavable, changement de vêtements avant de partir du cabinet, alternance entre mes 2 salles de soins pour laisser une demi-heure les éventuelles gouttelettes retomber et éviter que les patients se croisent, masque obligatoire pour les patients qui viennent au cabinet, lavage des mains dès l'entrée, et désinfection du matériel, des chaises et des poignées de porte entre chaque patient (en les invitant à toucher le moins de choses possible bien sûr.) J'ai la "chance" d'être seul à mon cabinet, ce qui limitera le monde.
Ce qui sera sympa, c'est que dès qu'un patient sera contaminé, on sera testé et gentiment invité à rester chez nous pendant 15 jours le cas échéant.
Pseudo : Unissonsnous
Il faut etre conscient que l'épidémie peut repartir en 8 jours, et la 2nde vague surviendra surement dans un endroit localisé(cf en chine), après c'est au gouvernement de mettre en œuvre une politique territoire par territoire, c'est la seule façon de limiter la propagation.
Et c'est aux gens de prendre leurs responsabilités, il ne faut pas croire qu'on va repartir sur une feuille blanche, les conséquences économiques vont apparaitre au fil des mois, les cotisations vont augmenter, certaines boites vont mettre la clé sous la porte, le taux de chômage va repartir. Mais qui va payer la facture, les retraités, les jeunes(la nouvelle génération), les actifs, les indépendants? Quand on connait l'esprit belliqueux des Français.. Tout le monde est confiné ou en pseudo-vacances, le probleme ne saute pas aux yeux desfrancais mais la réalité des choses va apparaitre tôt ou tard. La seule bonne nouvelle économique, c'est que le marché est paralysé dans le monde entier, par conséquent le retard est inexistant
Pseudo : Peg
Je pense que j'ai été malade.
J'ai fait le test immuno. ..négatif !!
Donc maintenant la question c'est on y va on n'y va pas !!
Moi j'y vais !
je suis dans une zone toute pourrie, nous ouvrons le 4 , nous avons totalement revu l'organisation du cabinet, une entrée, une sortie ; plus de chaises en tissus, un patient patients demi heure , à un moment il faut savoir ce que l'on veut.
La pression du CDO ne nous fait pas oublier nos patients. ..
Et lundi le planning est plein. .
Répondre Pseudo : Yves MKDE
Voici une demi heure d'émission donnant toutes les procédures que nous pourrions appliquer contre l'ordre et l'état sur leurs comportements :
https://www.youtube.com/watch?v=YM1JMX5w3sQ
Pseudo : Sonny
Merci Yves, tu m'as remonté le moral ! Il est bien ce petit Régis. Faudrait que quelqu'un arrive à retracer la chronologie des faits: qui a ordonné et quand la fermeture des cabinets exactement ? Comment évaluer le préjudice des kinés ? L'exclusion des kinés des EHPAD est-elle attaquable ? etc. Après cela on pourra demander l'avis de Régis ;-)
Pseudo : Sonny
Je vais faire le neuneu mais c'est pour bien résumer: que reproche-t-on très exactement à l'Ordre ?
Pseudo : Yves MKDE
Mise en danger de la vie d'autrui par négligence volontaire, atteinte à l'intégrité de la personne par acte de malveillance, ...
Pseudo : Geo_la_fripouille
Mise en danger de la vie d’autrui....? T’y vas un peu fort Yves. Le CDO a depuis le début proposé de faire des actes à domicile notamment pour les soins qui ne peuvent pas être arrêtés quelle qu’en soit la raison.
Pseudo : Geo_la_fripouille
Tu parles peut être des ehpad ? Je n’y interviens pas. Il me semble que nous pouvons y retourner depuis quelques temps après accord du médecin coordonnateur
Pseudo : Cestdemainquetoutempire
Et tu oublies Yves : d’ultracrépidarianisme.
Pseudo : Geo_la_fripouille
Pour l’ultracrepidarianisme, on est entouré de gens comme ça.... médias, amis, famille même...
Pseudo : MK20
J’hallucine ce dernier mail du CDO qui indique que le CNO est revenu sur son communiqué.
Je deviens fou. Je me met à travailler avec ma boule au ventre pour la première fois !!!
Pseudo : Cestdemainquetoutempire
Marseillaise ou lyonnaise, la boule ?
Pseudo : gv
Ringard !!!
On dit " la longue "
Répondre Pseudo : adeli
"La banque mutualiste et sa filiale CIC vont verser 200 millions d’euros à leurs clients professionnels assurés contre les pertes d’exploitation afin de compenser une partie du manque à gagner lié à l’épidémie de coronavirus, bien que ce type d’événement soit le plus souvent exclu du champ des garanties"
Le Crédit Agricole leur ont emboîté le pas...Quid des autres assureurs?? Personnellement j'envoie un dès demain un petit message à mon assureur (GPM); Je n'hésiterais pas à changer de compagnie s'ils ne réagissent pas! Et plus on est nombreux à faire cette demande plus on a de poids!
.
Pseudo : Sonny
Bah moi c'est la MACSF et je pense que pour bon nombre d'entres nous c'est aussi le cas mais je ne vois rien poindre… Décevant pour une assurance des professionnels de santé… Faîtes moi signe si des assurances sont plus compréhensives qu'on en change. Cela les fera réfléchir à la prochaine pandémie. La confiance et la fidélité c'est dans les deux sens que cela doit marcher.
Pseudo : sebkine
Et moi La Médicale de France ......
Idem que dalle !!!!!!!
Même pas un petit mail hypocrite de soutien ....
Ne dit on pas assureurs .....voleurs ??????
Pseudo : reboot
Soit disant que la MACSF nous ferait une ptite ristourne fin d'année... J'attends de voir ou le temps d'oublier d'ici là....
Pseudo : Yves MKDE
Une ristourne sur les 100€/an de RCP et PJ (option salarié intérimaire), cela fait combien ?
Pseudo : Sonny
Si un débrouillard est dans le coin, faudrait lancer une pétition sur change.org pour demander des indemnisations à nos assureurs MACSF en tête. A situation exceptionnelle, réponse exceptionnelle.
Pseudo : kiloukilou
Chers collègues,
Ce qu'il faut demander à tous les assureurs , et en priorité à ceux qui se réclament les grands défenseurs et spécialistes des besoins des professionnels de santé , c'est qu'ils nous proposent des Contrats d'Assurance Multirisque Professionnelle qui couvrent les Pertes d'Exploitation " SANS Dommage matériel " et il faut que les Epidémies soient considérées comme Causes possibles de Perte SANS DOMMAGE.
C'est ce type de Contrat que chacun de nous DOIT demander à son assureur , d'abord individuellement, puis collectivement par le biais de nos Syndicats professionnels, puis par pétition.
Il faut mettre les assureurs en CONCURRENCE et souscrire chez celui qui nous proposera LE MEILLEUR CONTRAT ( en terme de GARANTIES ) . Ne perdez pas de vue que cette pandémie peut durer et qu'une autre épidémie n'est pas à exclure..
On est combien de Kinés ? C'est autant de contrats à rafler en Multirisque Prof + RCP + PJ .
Les syndiqués : posez la question à votre syndicat pour savoir s'ils vont faire une démarche collective vers les assureurs.
Pseudo : adeli
En attendant les nouveaux contrats d'assurance incluant le risque pandémique, envoyez tous une demande à votre assurance multirisques! C'est le nombre conséquent de courrier qui peut nous permettre d'obtenir cette prime de relance qui est loin d'être négligeable (environ 7000 euros pour un coiffeur par exemple...)
Voici le mail que je m'apprêt à envoyer:
Objet: Demande d'indemnisation (prime de relance) au titre de la garantie perte d'exploitation dans le cadre exceptionnel de la crise sanitaire liée au Covid-19
Madame, Monsieur,
Je possède un contrat Multirisque chez vous sous le numéro ... depuis le ...
Le Covid 19 n'était prévisible pour personne et c'est pourquoi il ne figure pas dans les contrats Multirisques Professionnels classiques; Le risque pandémique est d'ailleurs assez facilement exclu des contrats d'assurance. Toutefois cette crise sanitaire nous a obligés à fermer notre cabinet depuis le 17 mars dernier, entraînant une perte d'exploitation sans précédent.
Aujourd'hui beaucoup d'entre nous se trouvent dans des situations économiques critiques. Certaines assurances Multirisques comme le Crédit Mutuel, le CIC ou le Crédit Agricole ont déjà débloqué des sommes importantes en vue d'aider leurs assurés à surmonter cette période difficile.
C'est pourquoi nous vous demandons de revoir les conditions exceptionnelles engendrées par la situation sanitaire en prenant des mesures solidaires , et de nous verser une prime de relance dont le montant sera laissé à votre appréciation.
Nous avons conscience que la mutualisation du risque déstabilise le système assurantiel mais une prime de relance permettrait à nous, professionnels de santé sans revenus actuels de rouvrir nos cabinets et de pouvoir continuer à régler nos appels de cotisation auprès de votre organisme.
Si nous n'obtenions pas satisfaction, vous comprendrez que nous n'hésiterons pas à résilier nos contrats d'assurance chez vous pour souscrire auprès d'assureurs ayant initié cette démarche solidaire.
Dans l'attente d'une réponse positive de votre part, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur mes sincères salutations.
Pseudo : bloc
La Medicale de france ... nada ...
Pseudo : bloc
J ai téléphoné à la Medicale de France Il faut envoyé un email ... la question se pose d une indemnisation perte d exploitation ... les agents sont mal à l aise . Si aucune réaction ils savent qu il va y avoir une perte de contrat. ..
Pseudo : adeli
Oui il faut absolument envoyer un courrier (en ligne ou papier) c'est évident que par téléphone ils diront non tout de suite...
Pseudo : kiloukilou
Chers collègues,
La 1ère chose à faire AVANT de solliciter nos assureurs privés est , me semble-t-il de solliciter collectivement et unanimement notre 1er assureur : je nomme la CARPIMKO , notre caisse de ¨PREVOYANCE OBLIGATOIRE. En passant par nos syndicats professionnels, pétitions, tapage médiatique, alliance avec les avocats, et tout ce qui sera nécessaire.
La CPME : Congrégation des PME a obtenu que les caisses des artisans et commerçants débloquent une aide de 2500 euros par mois pour aider leurs affiliés . Alors nous devrions demander qu'il en soit de même pour les professionnels de santé , non ?
Maintenant, il s'agit de savoir s'il faut sauver les coiffeurs et les commerces de bars et restaurants ET PAS les professionnels de santé. Sans doute les coiffeurs , les esthéticiennes, les cuisiniers et les barmen nous remplaceront quand nous auront fermé nos cabinets...
Nous avons toujours LE CHOIX en tant que libéraux hyper-responsables d'aller , comme disent les dentistes , " travailler à poil " puisqu'il nous est impossible de trouver des équipements nécessaires pour nous protéger du virus. Bienheureux ce qui pensent que le vilain virus aura disparu lundi prochain ou le 11 mai et qu'il n'y aura pas de récidive ni de nouveau virus !
DONC mobilisons-nous collectivement pour que la Carpimko débloque une partie des RESERVES ( que ses affiliés ont constituées depuis des années. en versant de lourdes cotisations, dont vous n'ignorez pas ou ne devriez pas ignorer que la majeure partie ( + de 60 % ) sert , au nom de la SOLIDARITE NATIONALE, à COMPENSER des régimes déficitaires parce que leurs affiliés sont moins prévoyants que nous :
1) professionnels libéraux : agents d'assurances, dentistes, notaires, officiers ministériels, sages-femmes, vétérinaires; géomètres, : beaucoup ont des professions qui dégagent de meilleurs revenus que les nôtres ...
2) agriculteurs : tous n'ont pas de petits revenus et beaucoup se plaignent de ne se servir qu'un SMIC , tandis qu'ils passent une bonne partie de leurs frais personnels( logement, nourriture, véhicules, prêts à la consommation ) en frais professionnels .: quand le kiné moyen a payé ses cotisations ( dont plus de 60% du montant sont des cotisations POUR LES REGIMES DEFICITAIRES ), son logement, sa nourriture, ses frais de transport et ses prêts à la consommation , combien lui reste-t-il ? Le SMIC ? Plus ? Moins ?
3 ) industriels
4) commerçants et artisans
5 ) auto-entrepreneurs ...
Pseudo : kiloukilou
N'oubliez pas non plus toutes ces sommes que nous versons à travers nos primes d'assurances multiples qui alimentent LE FOND DE SOLIDARITE pour aider les agriculteurs en cas de catastrophe climatique ; pour indemniser les victimes d'accident de la circulation quand le responsable n'est pas assuré ; pour aider les assurés à la Sécurité sociale à payer leur Complémentaire Santé ...
Alors n'ayons pas honte de réclamer NOTRE ARGENT mis en réserve à la Carpimko et chez les assureurs privés pour aider les autres , parce que MAINTENANT , c'est NOUS qui avons besoin de cette aide.
Physiorama - 15 rue René-Guy Cadou - 35740 Pacé - physiorama@physiorama.com
Siret : 431 826 635 00036